Érigéron du Canada ou de Sumatra, ailante faux vernis du Japon : ces plantes ont en commun d’avoir été introduites sur notre territoire… et de s’y être largement acclimatées. Au point de devenir envahissantes. Qui sont-elles ? Quels risques représentent-elles pour la viticulture ? Comment agir ? État des lieux avec Guillaume Fried, botaniste et chercheur à l’Anses.

Arrivées par bateau, par avion, par la route… comme passagers clandestins ou introduites volontairement, les espèces exotiques envahissantes ont pour caractéristique commune d’avoir réussi à s’implanter sur notre territoire. Malheureusement, ces plantes perturbent les écosystèmes et, par compétition ou par hybridation, elles peuvent contribuer à la disparition d’espèces locales. Elles provoquent des pertes de production pour l’agriculture et engendrent des coûts pour leur destruction. Leur impact peut aussi être sanitaire : allergies, réservoir de maladies, voire tremplin d’accès pour de nouveaux ravageurs. La viticulture n’est pas épargnée.