
La Berce du Caucase est une espèce envahissante et compétitive qui menace la biodiversité indigène. Capable de se disperser et de se multiplier facilement, par une production massive de graines et la formation de nouvelles tiges à partir de ses racines existantes, elle arrive à s’étendre sur de larges surfaces. Très compétitrice, elle concurrence les espèces locales en captant leur lumière.
Cette plante affectionne particulièrement les milieux perturbés et humides, comme les bords de cours d’eau, de route ou de chemins de fer, et qui présentent une faible biodiversité (pelouses, talus). Cependant, elle peut aussi se retrouver dans les prairies, les friches, les champs agricoles et les lisières de bois ou de chemins.
Impacts pour la santé humaine de la Berce du Caucase
La sève est photosensibilisante : le contact avec celle-ci peut provoquer des réactions cutanées, des ampoules, des cloques, voire même des brûlures au 2e degré surtout après l’exposition au soleil. Des tâches pigmentaires peuvent ensuite apparaître dans les 48h.
Réglementation
La réglementation concernant la Berce du Caucase relève du niveau européen. Le règlement européen n°1143/2014 relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces invasives précise que la Berce du Caucase est interdite d’importation, de transport, de commercialisation, de culture, d’introduction dans l’environnement.
Par ailleurs, l’article L.411-6 du code de l’environnement interdit d’introduire la Berce du Caucase sur l’ensemble du territoire, mais aussi tous les usages associés : transit, détention, transport, colportage, utilisation, échange, mise en vente, vente et achat.
L’article L411-8 précise que si la présence de Berce du Caucase est constatée dans le milieu naturel, le préfet peut procéder ou faire procéder à son prélèvement et à sa destruction. Il précise par arrêté les conditions de la réalisation des opérations de lutte.
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