L’orobanche rameuse est une plante parasite annuelle à vivace, suivant la biologie de sa plante hôte, pouvant mesurer de 10 à 30 cm de hauteur.
Elle présente un large spectre d’hôtes, aussi bien sur des plantes cultivées telles que le chanvre, colza, tabac, tomate, melon, tournesol, aubergine, fève, pomme de terre…. que sur des adventices telles que géranium disséqué, alchemille des champs, géranium mou, laiteron maraîcher, mercuriale annuelle, chardon à petites fleurs, ray grass d’Italie, euphorbe réveil-matin, pensée, renouées, gaillet gratteron, matricaire, liseron des champs, véronique des champs…
La germination et le développement de l’orobanche peuvent se faire dans des conditions très variables, ils ne sont pas influencés par la température ou l’humidité du sol. Cette plante n’a jamais été observée en situation non calcaire.
L’orobanche rameuse dépend entièrement de sa plante-hôte pour les éléments nutritifs dont elle a besoin. En effet, les semences d’orobanches émettent une racine qui se fixe sur les racines de leur hôte le plus proche, et dès lors la plante utilise tous les éléments nutritifs de la plante-hôte. Elle adapte son cycle à celui de son hôte ; il peut durer de quelques semaines à plusieurs mois.
L’orobanche a un fort pouvoir de multiplication du fait d’un grand nombre de graines par pieds (100 000 à 1 millions de graines/plantes), de très petites tailles, qui peuvent se disséminer facilement grâce au vent, à l’eau et au matériel agricole.
Impacts économiques
L’orobanche peut entrainer des pertes de rendement pouvant aller de 15 à 25 quintaux / hectare en provoquant sur les plantes cultivées servant d’hôtes :
- Un retard de croissance de son hôte ;
- Un nanisme et une chlorose des feuilles, pouvant provoquer un dépérissement des plantes parasitées. Ce dépérissement peut aller jusqu’à la destruction totale de la plante-hôte en cas d’attaque précoce et intense ;
- Pour le colza, l’avortement des siliques.

