L’Ile-de-France pas épargnée par les espèces invasives et le changement climatique

C’est devenu une habituée du Parc des Beaumonts à Montreuil (93), ou des cimes du Jardin des Plantes : la perruche à colliers, avec son cri de perroquet, son bec rose et ses plumes vert anis (la même qui figure sur les sachets de sucre roux). Originaires des forêts tropicales d’Afrique subsaharienne, du nord de l’Inde et du Pakistan, cet oiseau non migrateur et au demeurant fort sympathique (elle imite parfaitement les sirènes des pompiers), n’aurait jamais dû se trouver en région parisienne, à frayer avec nos corneilles ou nos moineaux (…)

Selon le scientifique, le risque avec les espèces invasives est de réagir au quart de tour et de façon systématique, alors que la nature ne fonctionne pas ainsi : « Il faut juger de la manière la plus individuelle possible. Par exemple, pour les écrevisses, nous avons trois espèces d’écrevisses américaines en Île-de-France qui, en effet, ont un impact sur les espèces indigènes, il y a conflit d’un point de vue écologique. 

[L’actu juridique]

Auteur de l’article : AEI