Le 100 % curatif ayant montré ses limites, le réseau régional Espèces exotiques envahissantes mise sur des actions préventives fondées sur la nature pour limiter leur prolifération. Il a élaboré une charte allant dans ce sens.

L’arrachage. Depuis plus de vingt ans, c’est le seul moyen utilisé pour lutter contre la jussie, cette plante aquatique originaire d’Amérique du Sud qui envahit les marais et les plans d’eau.
Mais cette technique laborieuse et coûteuse a montré ses limites. En Brière, dans l’estuaire de la Loire, autour du lac de Grand-Lieu, dans le Marais breton vendéen et partout ailleurs, non seulement la jussie n’a pas disparu, mais elle prolifère. C’est un puits sans fond
, résume Emmanuel Leheurteux, référent technique du réseau Espèces exotiques envahissantes (EEE) des Pays de la Loire, initié en 2001.